Bernhard Moitessier・La longue route
Philippine a 28 ans. Elle a été Directrice Media @les_petits_frenchies pendant 4 ans et travaille désormais sur un nouveau projet. Aujourd’hui, elle nous parle d’un roman d’aventure, « La longue route », du navigateur et écrivain Bernard Moitessier, sorti en 1971.
1/ Quel genre de lectrice es-tu ?
Je dois lire entre 3 et 5 livres par mois, j’en ai toujours un sur moi ! J’en lis souvent 2 ou 3 en même temps, en fonction de mon humeur: apprendre, me détendre, réfléchir, m’apaiser ...
2/ Pourquoi ce livre ?
Je l'ai découvert grâce au podcast « Affaires Sensibles » sur ce navigateur, Bernard Moitessier, qui est parti faire le tour du monde en solitaire : son caractère et sa façon de voir la vie m’ont interpellée. En lisant ce livre, on s’ouvre au monde fascinant qu’est la navigation et grâce au vocabulaire marin qu’il utilise et qu’il explique, il nous embarque avec lui dans sa courageuse aventure. Chaque page est chargée d’embruns!
3/ Hmm...dis nous en plus !
J’aime le fait que l’auteur soit d’abord un navigateur avant d’être un écrivain. Il souhaite avant tout témoigner de sa raison de vivre et partager son quotidien, comme dans un carnet de bord : l’intensité de la vie marine, ses actions, ses réflexions, sa relation à la nature, à lui-même. Son humilité et son respect absolu pour son bateau sont très touchants.
4/ Morceau choisi :
« Le soleil se lève, le soleil culmine, puis le soleil se couche et un jour pousse l’autre en beauté. Il y a seulement un mois que nous sommes partis, c’est comme si j’étais en mer depuis toujours avec mon bateau. Cette impression que rien ne changera, que la mer restera la même, dans son bleu lumineux. Le vent ne tombera plus, Joshua (ndlr : le bateau) n’arrêtera jamais de creuser son sillon dans l’océan, pour la joie d’en faire naitre des gerbes d’écume, pour le plaisir très simple de courir la mer sous le soleil et les étoiles. »
5/ Où ça ?
Chez Gibert Jeune. Sinon, j’ai récemment découvert une librairie qui ne vend que des livres d’occasion entre 20 centimes et 3 euros, Boulinier, Boulevard Bonne Nouvelle : parfait quand on est au chômage !
6/ À LIRE SI : Vous demandez votre quota de nature, d’iode, de grands espaces !
Un Café métro Villiers, Paris 17ème
438 pages @jailu_editions