Amos Oz, Un juste repos・par Marie Robert

 

Marie Robert est un rayon de soleil, et moi je me suis transformée en tournesol 😜! Vous allez dire que j’exagère et que je ne tarie pas d’éloges sur les personnes que je vous présente mais qu’est-ce que j’y peux !! 😍
Marie est philosophe, professeure de français et de philosophie et a fondé il y a 3 ans une école Montessori à Marseille. Marie a toujours écrit. Le premier chapitre de son livre Kant tu ne sais plus quoi faire... a été écrit à l’été 2016 pour être publié en avril 2018 (cf mon post a ce sujet;))
Aujourd’hui, Marie nous parle du livre Un juste repos d’Amos Oz, célèbre auteur israélien @folio_livres 
Bonus : Marie boit du thé vert 🧘‍♀️!🙏


1/ Quel genre de lectrice es-tu ?

J’ai toujours beaucoup lu par nécessité de récit. Ma thèse de philo traitait de la place de la fiction dans nos vies. S’il fallait choisir, je dirais que j’aime beaucoup Tchekov, Tolstoi et Marguerite Duras. Mais aussi Philip Roth et Marguerite Yourcenar pour les Mémoires d’Hadrien... De façon générale, en dehors de la philosophie bien sûr, je dévore de la littérature étrangère !


2/ Pourquoi ce livre ?

Il représente pour moi une vision de la littérature sublime! Je l’ai lu au moins 5 fois... il a une force inouïe et répond parfaitement à ma fréquence émotionnelle! Quand au dernier paragraphe, il est simplement devenu mon mantra..!


3/ Hmm...dis nous en plus !

L’histoire se passe en 1964 dans un kibboutz : l’un en part, l’autre reste. Je trouve cela fascinant de voir comme des choses qui paraissent géniales à certains paraissent insupportables à d’autres. A cela s’ajoute une histoire de triangle amoureux... Ce livre est d’une grande poésie et d’une grande lucidité sur l’existence !


4/ Morceau choisi : 

« La terre est indifférente, le ciel immense et indéchiffrable. Ainsi la mer, les plantes, les migrations des oiseaux. La pierre ne dit jamais rien. La mort est la plus forte, et présente en toute chose. La cruauté se dissimule en chacun de nous. Chacun de nous est un peu l’assassin, sinon d’autrui, du moins de son âme à lui. L’amour me demeure incompréhensible. Je n’aurai sans doute plus le loisir d’en savoir long. Quant à la souffrance, elle est un fait accompli. Malgré tout cela, je crois qu’il est en notre pouvoir d’accomplir deux ou trois choses en ce monde. Deux ou trois choses jolies. Nous le pouvons, donc nous le devons. Pour tout le reste, qui vivra verra ! Plutôt que continuer à écrire, je vais ce soir jouer de la flûte. Cela aussi doit avoir un sens. Lequel ? Je l’ignore.»


5/ Où ça ?

J’aime la @librairieactessud à Arles, la  @librairie_mollat à Bordeaux et la @librairiegallimard à Paris !


 
 

En terrasse du café de La Gaîté Lyrique 75010 Paris

464 pages chez Folio

464 pages chez Folio

« Un livre qui répond parfaitement à ma fréquence émotionnelle !»