Aki Shimazaki・Hotaru, Le Poids des secrets 5

 

« Ojichan (grand-père) était actif et sociable alors qu’elle ne l’est pas du tout. Il était le soleil et elle, la lune. Ils s’entendaient très bien »


Hotaru - luciole, clôt cette pentalogie du Poids des secrets. Ce dernier tome récapitule l’histoire de plusieurs familles sous l’œil de Obachan (grand-mère) de son prénom Mariko, la mère de notre héros Yukio. Elle est alors vieille et alitée et dévoile le secret à sa petite-fille Tsubaki...

Très sympa à lire en étant au Japon, j’ai sûrement encore plus apprécié cette saga qu’en temps normal. Chaque tome fonctionne sur le même modèle. L’écriture est très simple et à la limite du naïf. Très « féminine » au final il me semble.

Ce récit dévoile très bien à mon sens un autre travers de la société japonaise : une société qui reste très patriarcale encore aujourd’hui. Il y est question à plusieurs reprises d’accepter les avances ou non d’un homme marié en tant que jeune fille de 16 ans. Autant la société des années 50 n’acceptait pas les « enfants naturels », les maîtresses ou prostituees, autant on sent une véritable soumission de la part des femmes. A noter que le Japon est le seul pays dans lequel le hashtag « metoo » n’a pas pris en 2017...

Ce que j’en retiens : Le Poids des secrets est une saga très poétique et délicate - pour preuve les titres de chacun des tomes - et très plaisante.

Photos prises à Kyoto, mélange de traditions et de modernisme, ville que j’ai adoré ! Tout le monde se déplace en vélo et il y fait bon vivre. En route pour de nouvelles aventures, j’espère que cela vous aura plu autant qu’à moi ! ;)

 
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125 pages collection Babel @actessud