Aki Shimazaki・Wasurenagusa, Le Poids des secrets 4
« — On n’oublie jamais les paroles gentilles de quiconque »
Wasurenagusa (ou niezabudoka en russe) : la fleur de myosotis - ne m’oubliez pas. On se place cette fois dans la peau de Kenji Takahashi, l’homme qui épousera en seconde noce Mariko, la mère de notre héros Yukio. Toujours très sympa à lire !
Dans ce tome, de nouveaux aspects de la société japonaise sont abordés : une famille traditionnelle doit perpétrer son nom en ayant un héritier. Peu importe s’ils ont une fille - le père était alors autorisé à avoir des concubines si son épouse ne pouvait lui donner un fils - ou si comme c’est le cas là le fils unique est stérile : qu’il se débrouille pour avoir une descendance en adoptant un bébé en cachette par exemple. L’histoire se passe pourtant au XXème siècle...
Aujourd’hui, la population japonaise est vieillissante et cela n’est pas près de s’arranger : cela se ressent d’autant plus à Kyoto qu’à Tokyo qui bouillonne. Combiné au fait que tout le monde se déplace à vélo, un rêve de sérénité !
Kyoto est l’ancienne capitale du Japon, la résidence secondaire de l’empereur et le berceau de nombreux temples, où parfois shintoïsme et bouddhisme coexistent. Quasi aucun touriste mais des dizaines d’écoliers en uniforme de marins déambulent dans les jardins. Ce livre éveille aussi le questionnement de la transmission des ancêtres ou pas et du rapport à la religion.
125 pages collection Babel @actessud