Laurent Gaudé・La mort du roi Tsongor

 

« Loin de moi l’idée de dévaloriser un livre ou son auteur, mais j’ai toujours dans mon sac un « livre métro ». Ça peut être un livre bus, un livre tramway, un livre train, un livre trottinette... bref, le livre qui a un petit format, qui est léger, et surtout pas un charabia a comprendre comme les Frères Karamazov de Dostoievski ou encore Guerre et Paix ... Ce doit être un livre facile à comprendre et à interrompre puis reprendre même si l’on est bousculé et en même temps qui vous fasse kiffer ces temps morts quotidiens obligatoires. »


C’est vraiment ce qui s’est passé avec La mort du Roi Tsongor de Laurent Gaude. C’est à lire comme un conte - bon il a quand même eu le prix des Libraires et le Goncourt des lycéens donc on retrouve la super plume de Gaude avec ses phrases brèves et son intrigue trépidante. « Dans le désert des figuiers solitaires, au milieu des dunes du vent et des lézards, il fit ériger une haute tour de pierre ocre que l’on voyait à plusieurs jours de marche. A sa cime, il disposa une pierre des marais. Un gros bloc translucide qui irradiait, la nuit, de toute la lumière accumulée dans la journée. La pierre se nourrissait du soleil du désert et illuminait la nuit comme un phare pour les caravanes. »

L’intrigue transporte le lecteur dans une Antiquité imaginaire. Le roi Tsongor meurt le jour du mariage de sa fille Samilia, s’en suit une guerre féroce entre les occupants du royaume et les troupes d’un chef ayant grandi ici et de retour plus déterminé que jamais a récupérer sa part du gâteau ...

 
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203 pages @actessudpapiers