Aki Shimazaki・Tsubame, Le Poids des secrets 3

 

« — Rien n’est plus précieux que la liberté.  »


1923. Un terrible tremblement de terre a lieu au Japon. Yohni, dont la mère et l’oncle ont fui la Corée lors des actions menées pour son indépendance, est confiée le lendemain de la catastrophe à un prêtre. Elle devra désormais s’appeler Mariko, prénom japonais pour cacher sa véritable nationalité. Dans Tsubame (= l’hirondelle), l’écrivain donne la parole à la mère de Yukio qui était le narrateur du précédent tome.

J’ai préféré ce tome à Hamaguri. On en apprend plus sur l’histoire du Japon. On continue d’élucider pas à pas le mystère de cette famille et l’auteur va toujours droit à l’essentiel sans s’encombrer du superflus - ce qui m’arrange pas mal car j’ai peu de temps à consacrer à la lecture ;) !

Photo de couverture prise depuis le train grande vitesse japonais, le Shinkansen. En arrière plan des rizières... Ce n’est pas un mythe, voyager ici est un bonheur, tout est hyper propre, le contrôleur sort du wagon en marchant à reculons et en s’inclinant devant les voyageurs (!!). Une femme passe dans les allées avec un chariot plein de  🍱. Un respect incroyable entre les gens est omniprésent. Chacun semble être à sa place dans le meilleur des mondes et fier, peu importe son métier. Une conséquence probable de la culture qu’on appelle « zen » en Occident.

 
tsubame.jpg

118 pages collection Babel @actessud